Parler à travers les poupées
Petite voix
Jouer des choses invisibles
Couper leurs cheveux
Regarder leur corps
Les embrasser
Incarner différentes filles pour devenir quelque chose
Les réalités invisibles sont multiples, et cette exposition en dévoile certaines, en écho à l’expérience de l’artiste en tant que femme neurodivergente. Noyé d'invisibles rassemble sous forme d'archives performatives, de vidéo-performances et d'installations audiovisuelles des œuvres qui explorent l'autoreprésentation dans une posture féministe. En plaçant la poupée et l’avatar au centre de sa pratique, Fannie L’Heureux revisite l’enfance comme espace d’exploration identitaire, où l’intime et le virtuel cohabitent. Le maquillage, le vêtement et le tatouage sont utilisés par l’artiste comme outils thérapeutiques et introspectifs, dans une démarche de réappropriation et de déconstruction de codes féminins oppressants.